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On joue a Erquinghem-Lys (59)

Publié il y a 10 ans par

On joue a Erquinghem-Lys (59)

Voici deux articles qui sont parus dans la Voix du Nord  sur l'intervention du club de la Chapelle d'Armetières dans la commune d' Erquinghem-Lys (59) .

 

 

 

 

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Erquinghem-Lys: se faire damer le pion, le dada des Leleu

PUBLIÉ LE 18/01/2014

Par CATHERINE QUÉTELARD

 

 

Une passion ! Guillaume Leleu, médecin à Erquinghem-Lys, joue aux dames en championnat de France. Il a transmis le goût de ce jeu qui conjugue « réflexion, stratégie, patience et réflexion » à sa fille Juliette, championne de France poussin en 2012, et à son fils Benjamin, 7 ans. Rencontre au club du mercredi, ouvert aux jeunes, initiés par Daniel Machtelinck, papa lui aussi d’un champion.

 

« J’ai appris avec ma grand-mère », se souvient Guillaume. Un classique ! À 8 ou 10 ans, enfants et aînés se retrouvent volontiers dans ce jeu aux règles simples qui s’avère vite complexe. « Les dames c’est un jeu qui se met juste au niveau des personnes » précise Daniel Machtelinck, papa de champion : « On souffre de cette image de jeu simple par rapport aux échecs ».

 

En le voyant montrer une combinaison à huit, dix et quinze temps où nos yeux peinent à suivre la marche des pions, on est vite convaincu ! Et quand il propose une partie, on décline poliment. Car nous, depuis celles, mémorables, avec grand-père qui racontait sa guerre de 14 entre deux prises de dames (sans doute une réminiscence du chemin des Dames où il avait combattu), on n’a pas beaucoup évolué.

« Ça fait vingt ans que je joue et j’en apprends encore », renchérit Guilaume qui joue en club depuis ses 15 ans, à La Chapelle depuis 2005, et prépare plusieurs mois à l’avance ses compétitions en parties semi-rapides (soit vingt minutes de coups et une minute par coup), à comparer avec les parties lentes (1 h 20) et les rapides (cinq minutes et trois secondes par coup !).

Entre cinq et sept ans pour former un bon compétiteur

Si les dix-sept joueurs se rencontrent surtout à La Chapelle (le samedi à 15 h) où le club existe depuis cinquante ans, les jeunes ont leur initiation ou perfectionnement le mercredi après-midi à Erquinghem, à Agoralys. Pour Juliette, 10 ans, et championne poussin en 2012, Daniel a pris le relais de son papa. Elle pousse déjà très vite les pions sur le damier évitant de se laisser coincer dans les coins et anticipant les pièges. « Il faut entre 5 et 7 ans pour former un bon joueur de compétition », assure Daniel. Juliette a entraîné Baptiste, en CM 2 aussi, au club. Le petit frère, Benjamin, 7 ans, arrive. Concentré, il entame une partie. «Ludique, imaginatif » sont les adjectifs qui reviennent dans la bouche de Guillaume. Pour sa fille qui fait aussi de la danse, c’est un jeu avec un côté compét’ qui lui plaît. Et puis il y a « le pion taquin, les variantes Keller, Rosenberg, le coup Napoléon ». Bonaparte y jouait, comme Pagnol. « La France est restée championne du monde de 1880 à 1945 ; maintenant les meilleurs sont Hollandais et Russes », note Guillaume. « Pas de sport études dames ici », déplore Daniel, qui évalue à cinq mille le nombre de joueurs en France.

 

 

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Article paru le 19 janvier (Transmis par Albert Labis)

 

 

 

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